Pardon I'm French

Goodbye fucking french riviera.

Breakfast at Tiffany's. Audrey.

Surprise. Il pleut.

Ici. On boit de la bière.

Premier repas. Signé. Mark&Spencer.

Par où je commence ? Je sais pas trop, j’hésite… entre les clichés qui en sont vraiment. ceux qui n’en sont pas. et puis tout le reste. Je sais pas.

Un dernier coucou à la côte d’azur, à fond la Suzuk sur la route du bord de mer et puis le Terminal 1.

La valise est lourde. Bordel de putain de merde. 19KG400, et 10KG au moins dans le bagage cabine. Pour commencer je tiens à dire que quand même ceci relève d’un exploit. Moi avec seulement 30Kg de bagages pour partir à l’autre bout de… l’europe. Quand même, j’ai fait un effort. Je n’avouerais pas bien sûr qu’il y a déjà deux colis attendant sagement d’être expédiée à ma nouvelle adresse.

Mais ça passe, tout ça, sans supplément, sans problème même je dirais. Si ce n’est pour mon dos et mes épaules.

2h de vol plus tard. Des turbulences. Un atterrissage un peu tendu. Enfin apparemment il n’y avait que moi de tendu.

Bien sûr en toute bonne idiote que je suis. Attérissage à 14h15 j’ai pris le billet pour mon car pour 14h45. Ahem. Comment vous dire. Entre l’aéroport de Biarritz et Heathrow…. Mais bon. Là où j’ai réussi à me perdre à Roissy pour trouver un taxi. Je m’en suis parfaitement sortie. J’étais même là avant le bus.

Grande surprise. Il pleuvait. D’ailleurs je crois qu’il pleut toujours.

45 minutes de bus plus tard. Victoria Coach Station j’avais un bus à prendre, à l’autre bout de la gare de Victoria. Et ces malheureux 30kg de bagages. Après avoir traversé Heathrow en presque courant (les valises 4 roulettes…hum à revoir) je n’ai pas eu le courage. J’ai abdiqué. Faible. Bon j’avoue. J’arrivais pas à me situer sur le plan voilà voilà. J’ai donc pris un Cab. Non pas un black cab, un tout comme mais il était bleu marine… ma foi.

Et pour le coup, 30 minutes d’embouteillages et 17£ plus tard je suis enfin à l’auberge où un charmant espagnol essaye tant bien que mal de m’accueillir. Malheureusement moi l’accent espagnol j’ai jamais vu ça dans mes séries US. Mais on s’en est sorti.

J’ai posé mes affaires et je suis ressortie bravant la pluie, satanée pluie londonienne, conquérir la ville. Enfin. J’ai essayé.

Voici donc en vrac mes petites pensées à chaud.

- OMG Mark & Spencer !

- La réponse est oui. J’ai tiré ma petite larme au décollage. Mais il n’y que le hublot qui a vu. Alors on peut dire que ça ne compte pas.

- J’ai quand même attendu 3h pour entendre les premières phrases en français. Et puis finalement j’ai fini par en entendre de tous les cotés. Non, ça ce n’était pas une légende.

- La légende urbaine concernant le métro londonien est fausse. Le métro que ce soit à Paris ou à Londres c’est tout aussi compliqué et chiant, mais ça a la même odeur. Et j’adore. Oui je dois surement être la seule personne au monde à aimer le métro. Un jour promis je ferais un article sur le métro. Enfin, le tube, comme ils disent ici.

- Putain ce monde.

- Il fait pas si froid que ça. Ou bien c’est le manteau en alpaga… 

- Ils parlent tous anglais ici, c’est dingue, ou des langues que je comprends pas. Enfin ça revient au même.

- Euh mais qu’est ce que c’est que ces pièces bordel ?

- Je crois bien que je vais détester Oxford Street. Si tu as été, tu comprends. Sinon, bah tant pis pour toi.

- Ils sont où les gens lookés ?

- Mazette ! Que de beaux garçons.

Et à part tout ça, j’ai l’impression d’avoir 18 ans. D’être fraichement libre de pouvoir être qui je veux et de faire ce dont j’ai envie. Il reste bien sûr à déterminer ce dont j’ai envie, comme toujours. Mais à part ça je ressens une étrange sensation.

J’ai l’impression d’être rentrée à la maison.

demain, y aura des photos.